A travers l'histoire
Dans l'Antiquité :
Dans l'antiquité, la santé s'est développée en Mésopotamie, en Grèce et en Égypte.
Le développement se traduit par trois types de médecine : mésopotamienne, égyptienne et grecque.
La médecine mésopotamienne :
Sa conception fut un mélange de magie, d'astrologie, de divination et parfois de médecine.
Les Mésopotamiens avaient deux types de médecins :
- " L'Ashipu " (ou encore le sorcier) diagnostiquait le mal dont souffrait le malade en déterminant de quel Dieu ou Démon vient le mal. Ses moyens de guérison : les prières et les incantations.
- " L'Asu " faisait preuve d'un savoir-faire de "médecin" pour soigner. Ses moyens de guérison : un traitement à base de plantes.
Pour la petite histoire : Si un médecin qui se rendait chez son patient rencontrait un faucon à sa droite, alors le patient guérissait. Par contre, si le faucon volait à gauche, le patient était condamné.
La médecine égyptienne :
Elle tire son savoir des techniques liées à l'embaumement. Elle évolue vers les connaissances anatomiques, la chirurgie et la médecine curative. Toutefois, le médecin est aussi prêtre et magicien.
Par la suite, à l'époque pharaonique, les médecins se spécialisent et il ne devient par rare de trouver des dentistes, des oculistes et même des vétérinaires.
La médecine grecque :
La médecine grecque a connu deux grandes étapes.
- Au temps des dieux : Centaure Chiron aurait été l'inventeur de la médecine et de la chirurgie. Celui-ci aurait été le "maître" d'Asclépios, fils d'Apollon et de Coronis, à qui il révéla ses secrets de guérisseur.
Asclépios a eu de nombreux enfants dont une fille Hygié, déesse grecque de la santé dont la compétence relevait des soins généraux et de la propreté (Hygié ... Hygiène).
Mais là encore la médecine relevait de la divination.
- Les premiers médecins : au VI° siècle avant J.C., la médecine grecque commence à devenir rationnelle avec Alkmaion de Crotone. L'étude du corps par dissections inaugure la méthode expérimentale en médecine et en biologie. C'est son disciple Hippocrate que l'on peut considérer comme le père de le médecine. De lui, on connaît surtout le serment qui porte son nom et que prêtent les médecins d'aujourd'hui.
Pour la petite histoire : Hippocrate fut le premier à manquer à son serment en refusant de soigner le roi des Perses alors en guerre contre les Grecs.
De la Renaissance à l'Empire :
La Renaissance est l'occasion de perfectionner la représentation du corps humain grâce aux travaux de dissection des anatomistes.
L'invention de l'imprimerie permet d'établir des livres d'anatomie illustrés.
Le développement des armes à feu permet aux chirurgiens de pratiquer sur des blessures nouvelles.
Au XVII° siècle, les anciennes croyances sont oubliées. On accorde foi à ce qui se vérifie, s'analyse et se palpe. La plus grande découverte, celle de la circulation du sang en 1628.
Le microscope est inventé et va permettre d'immenses progrès.
Au XVIII° siècle, les "pharmaciens" remplacent les "apothicaires" et les chirurgiens sont réhabilités et peuvent devenir docteurs.
Sous l'Empire, un développement de la vaccination contre la variole marque cette époque. Par la suite, ce sera au XIX° siècle que Louis PASTEUR fera avancer la vaccination. Enfin, il est à noter que c'est à la même époque que l'homéopathie fait son apparition.
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